Enrico CERVELLI (1927-1961), Africano N1, Roma 1961

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Description

Ce que j’aime

J’aime cette aquarelle et huile de Enrico Cervelli, pour sa construction extrêmement équilibrée, à la fois par la disposition de masses de couleur les unes par rapport aux autres, et par ces coloris même : le rose rouge éteint, l’ocre très puissant, ressortent sur le fond blanc de la feuille de papier et forment une architecture où les noirs et les blancs ont une grande place. Chaque plage de couleur porte la marque de la main de l’artiste : le fond à l’aquarelle rose et blanche est légèrement inégal, les taches de couleur à l’huile portent la trace visible des coups de pinceau qui les composent.

On retrouve peut-être les réminiscences de l’Afrique dans ce choix de couleurs ocre et rouge-rose, on entend le bruit des tambours…

J’aime l’harmonie qui se dégage de cette œuvre, dans ce grand rectangle où chaque élément respire par soi mais aussi par sa relation aux autres.

J’aime avoir l’œuvre d’un artiste très prometteur, comme l’atteste sa participation à de nombreuses expositions, en particulier à lICA à Londres en 1960 où il était entouré de tous les grands noms de la peinture de l’époque, aux côtés, en ce qui concerne les Italiens, de : Fontana, Chirico, Paolozzi…

J’aime le fait que cet Africano N1 ait été peint en 1961, l’année où est mort Cervelli, à seulement 34 ans : il était promis à un brillant avenir

Technique

Enrico CERVELLI (1927-1961)

Africano N1, Roma 1961

Aquarelle et huile sur papier signées et datées 61 dans le bas, hors du motif peint, titrée datée et resignée au dos de la feuille.

Sous verre.

Dimensions et poids

Hauteur : 61 cm- Largeur : 44,5 cm

Dimensions avec cadre : Hauteur : 76 cm- Largeur : 63 cm

Poids : 5 kg

Mix & Match

Cette œuvre d’Enrico Cervelli est une œuvre d’un artiste accompli : son équilibre lui permet de se tenir aux côtés de tableaux de différentes périodes, de maîtres au talent également affirmé. D’autre part, la douceur sans mièvrerie de sa palette en font une pièce élégante, pas du tout criarde. De ce fait, évidemment, elle peut surmonter des meubles anciens de qualité, comme le faisaient les grands décorateurs des années 1960 et 1970.

J’aimerais la voir vivre aux côtés de la tapisserie de Daniel de Linière « Vent d’été », à la gamme chromatique également raffinée et datant des mêmes années. Je l’éclairerais par la fameuse lampe Pyramid de Tonello et Montagna Grillo pour High Society : la torsion de ce pied chromé en double pyramide est également élégante et non démonstrative.

Parce que notre aquarelle et huile de Cervelli comporte de l’ocre orangé, je placerais dans la même pièce la paire de fauteuils pop orange des années 1970, dont le tissu à légers chevrons possède un orange un peu éteint !

La douceur du vert de la paire de fauteuils Adirondack de Philippe Parent s’épanouira avec la gamme assourdie de notre tableau. De même le blanc virginal de notre ensemble Orsay de Gae Aulenti pourrait fort bien être épicé des accords raffinés de notre œuvre de Cervelli.

Ne peut-on pas aussi rêver que ces oranges et roses de notre œuvre côtoient les gris plus austères de l’oeuvre « Colonnes », de Guillaume Leunens, datant des mêmes années 1960 ?

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UGS 148 Catégorie


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L’artiste

Enrico Cervelli, né en 1927 et mort en 1961 est un artiste romain non figuratif dont la période de production est très courte, du fait de sa mort précoce à 34 ans. Il fut exposé tr ès tôt en Italie mais aussi à Londres.

Il faut souligner sa présence à la grande exposition de l’ICA de Londres en 1960 : les quatre seuls Italiens présents étaient Fontana, Capogrossi, De Chirico et Cervelli.

Il s’agit d’un peintre météore, promis à la plus grande reconnaissance, fauché en pleine maturité.

La quasi-totalité de sa production est consacrée à la spiritualité et au rite religieux : dans les œuvres de Cervelli les iconographies byzantines et africaines semblent émerger à travers l’utilisation de bois, de lièges, de feuilles d’or et d’émaux particuliers.

1954 : dans le numéro 1 de la revue de la fondation « Origine », parmi les nouveautés Enrico Cervelli apparaît avec l’œuvre « Cosmos » de 1952, et dans le numéro 8-9 « Arti Visive – Arts visuels » avec l’œuvre « Limoges » de 1952

1954 Directeur artistique du film « La Strada »

1955 – Galerie Numéro à Florence- exposition personnelle, catalogue d’Emilio Villa

1955 (du 17 au 30 mars) – Galerie Numéro à – Florence – Nouvelle Coordonnée, Nouvelles Ressources dans : « Les Sept Peintres du Tibre » (Gruppo Tevere). A. Ceccalleri, E. Cervelli, R. Cristiano, A. Moriconi, P. Mazzetti M. Rotella, M. Samonà (catalogue d’Emilio Villa)

Expositions

1956 (à partir du 19 juillet) – Rome – Sala del’Incontro –  » Aurelio Ceccarelli-Enrico Cervelli  »

1957 – Rome – Galerie Appia Antica – Exposition inaugurale : Bemporad, Buggiani, Brains, Glue, Mannucci, Marotta, Nuvolo, Sartoris, Uncini

1958 (à partir 30 juin) – Londres – Galerie One : 5 peintres de Rome. Ceccarelli, Cerveau, Novelli, Nuvolo, Samonà

1959 – Galerie O’Hana – Londres – Enrico Cervelli

1959 – Dans le premier numéro du magazine  » APPIA ANTICA  », deux œuvres d’Enrico Cervelli sont mises en avant : « Mer morte » et « Cathédrale »

1959 (du 12 au 24 novembre) – Galerie Schneider – Rome – Enrico Cervelli

1960 Galerie Sauvage – Lettres magiques : Enrico Cervelli (revue par Michel Strauss)

1960 (du 23 octobre au 3 décembre) Londres – ICA Institute of contemporary arts  – Le signe mystérieux(Jean ARP, Julius BISSIER, Peter BLAKE, Enrico CERVELLI, Avinash CHANDRA, Giorgio DE CHIRICO, Alan DAVIE, Jean DUBUFFET, Lucio FONTANA, Adolph GOTTLIEB, Brion GYSIN, Hans HARTUNG, Al HELD, Jasper JOHNS, Wassily KANDINSKY, Lilly KELLER, Ellsworth KELLY, Franz KLINE, Paul KLEE, Willem DE KOONING, Elisson LISSIRITZ, George MASS, MATTA, Henri MICHAUX, Joan MIRO , Robert MOTHERWELL, Eduardo PAOLOZZI, Pablo PICASSO, Jackson POLLOCK, Man RAY, Kurt SCHWITTERS, Hassel SMITH, Pierre SOULAGES, Antonio TAPIES, Mark TOBEY, Bradley Walker TORQUINOMLIN, John TOMBULL , WOLS, TERUKO YOKO)

1961 (du 18 novembre au 5 décembre) – Galerie Pogliani – Enrico Cervelli (textes de Giovanno Carandente)

Une œuvre des années 1960 authentique et au juste prix

Cette œuvre sur papier d’Enrico Cervelli a été soigneusement sélectionnée pour ses qualités esthétiques, son originalité et son prix juste. Notre choix privilégie avant tout l’acuité de la composition et la beauté de la réalisation, gage d’une valorisation de votre nouvelle acquisition dans votre intérieur et d’une faculté à dialoguer avec votre mobilier, à s’accorder et à se mélanger pour créer une décoration unique.

Acheter des œuvres d’art des années 1960 est sûrement un investissement raisonnable, tant est grande l’appétence pour cette période et la qualité de cette œuvre d’un artiste italien de grand talent, à redécouvrir !

Informations complémentaires
Poids 5 kg
Dimensions 76 × 63 cm
Créateur

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À propos

Dominique de Paillerets est passionné d’objets et d’art. Il aime particulièrement associer le mobilier des années 70 avec des objets du 18ème siècle, dans l’esprit de Henri Samuel.

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