Jean de Lespinasse, vase en céramique

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Description

Ce que j’aime

J’aime la matière céramique entièrement maîtrisée par l’atelier Jean de Lespinasse :

-tout d’abord la forme asymétrique en balustre certes, mais avec le creusement de l’épaule, qui lui donne une silhouette très particulière ;

-ensuite, le beau bleu du fond, non pas uniforme mais subtilement travaillé ;

-surtout le motif circulaire de la frise, mais légèrement incliné, ce qui donne une impression de léger déséquilibre, de mouvement maîtrisé.

J’aime le côté très 1960 de cette pièce d’exception, sa taille importante, qui lui permet d’exister comme une sculpture polychrome : ce n’est plus un objet utilitaire, artisanal, mais une œuvre d’art.

Technique

Jean de LESPINASSE (1896-1979)

Vase 860 asymétrique de forme balustre à panse aplatie en faïence bleu clair soulignée d’un registre de motifs géométriques, l’intérieur émaillé noir.

Monogrammé sous la base et numéroté 860

13 épreuves de ce vase ont été répertoriées par Catherine Sagues, petite- fille de l’artiste : un rouge uni, 4 bleus avec frise de cœurs, un orange à écailles et 7 noirs scarifiés à intérieur rouge. Les décors sont faits main donc légèrement différents, même selon le même modèle.

Dimensions et poids

Hauteur : 32cm- Largeur : 23 cm- Profondeur :  23 cm

Poids : 2 kg

Mix & Match

Ce vase-sculpture peut être si on le veut utilisé en vase, mais surtout en tant qu’œuvre d’art. Sa gamme de couleurs, assez restreinte et très raffinée, permet de le placer dans tout type de décor.

Je le vois assez bien trônant sur la table basse de Juliette Belarti alias Julien de Covemaeker au décor abstrait et en céramique également, mais aussi animer la table blanche du salon Orsay de Gae Aulenti : sa couleur et sa forme, modestes mais très originales, seront magnifiées par la même rigueur de ligne.

On pourra même le présenter sur la tablette du lampadaire de Mado Jollain- céramiste- et de René Legrand- ferronnier- : même époque, autre approche de la rigueur associée à la fantaisie.

Mais cette œuvre d’art peut très bien être posée sur une commode Louis XVI ou Empire, surtout en acajou ou placage uniforme : là aussi, sa rigueur modeste s’épanouira avec volupté. La qualité de sa fabrication rehaussera celle des meubles des temps passés.

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En savoir plus

Le créateur

Jean de Lespinasse ou JdL, né en 1896 à Bréhat (Côtes d’Armor) et mort en 1979 à Nice, est un céramiste français.

Résistant pendant la Seconde Guerre Mondiale, Jean de Lespinasse monte une entreprise d’artisanat local au sortir de la guerre puis créée avec sa femme la SOCFRA qui produira des céramiques dès la fin des années 1940. Leur route croisera celle de Roger Capron et son épouse Jacotte, des ateliers Madoura, de Robert Picault ou de Georges Tardieu.

L’atelier de céramique, situé dans le quartier de Cimiez à Nice emploie une dizaine de personnes (coulage des pièces, cuisson des biscuits, décoration émaillage, cuisson…). Les céramiques sont vendues dans des boutiques sur la Côte d’Azur, puis dans toute la France et à l’étranger, ainsi que dans les Foires de Lyon ou au salon des arts du feu à Paris.

L’atelier loue aussi des boutiques durant l’été à Sainte Maxime (1958-1961), Saint Paul de Vence et Vallauris, ce qui explique la mention Vallauris sous certaines pièces, pouratnt fabriquées à Nice. Les pièces portent en général le sigle JdL ainsi qu’un numéro qui correspond au catalogue que Lespinasse et son beau-fils, Jean Saguès, utilisaient pour présenter leur collection après chaque salon.

L’activité de l’atelier cesse à la mort du fondateur.

Les pièces signées par l’atelier sont généralement de grandes dimensions, nerveuses et très structurées. On relève surtout un grand travail dans l’émail, entre les mats et les brillants, qui démontre une grande maîtrise de l’art de la céramique.

Un bel objet authentique et au juste prix

Ce vase a été soigneusement sélectionné pour ses qualités esthétiques, son originalité et son prix juste. Notre choix privilégie avant tout la fraicheur de cette oeuvre d’art, gage d’une valorisation de votre nouvelle acquisition dans votre intérieur et d’une faculté à dialoguer avec votre mobilier, à s’accorder et à se mélanger pour créer une décoration unique.

Acheter une œuvre d’art vintage est sûrement un investissement raisonnable, tant est grande l’appétence pour les années 1970 et 1980.

Enfin, acheter une œuvre vintage préserve les ressources de la planète terre.

Informations complémentaires
Poids 2 kg
Dimensions 23 × 23 × 32 cm
Créateur

Epoque

Matières

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À propos

Dominique de Paillerets est passionné d’objets et d’art. Il aime particulièrement associer le mobilier des années 70 avec des objets du 18ème siècle, dans l’esprit de Henri Samuel.

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