Lampadaire Mado Jolain et René Legrand, vers 1960

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Description

Ce que j’aime

J’aime tout d’abord le côté extrêmement pratique de ce meuble polyvalent : on peut lire, poser un verre et ranger sa lecture, en un seul lieu !

Surtout, j’aime le côté très dessiné du pied du lampadaire : il faut noter la grande habilité du ferronnier sur le dessin de René Legrand, qui multiplie le jeu des torsades différentes, orné le fût du nœud constitué de deux cœurs affrontés, et enfin allège l’ensemble par le jeu des trois pieds aériens en double arc.

Enfin, j’aime la touche de couleur apportée par le travail de Mado Jolain : bien sûr, ses gris et ses oranges ne sont pas unis mais subtilement nuancés : on sort de la production de grande série, pour se trouver face à un lampadaire artisanal, alliance de deux talents qui s’unissent pour apporter de la gaieté, et du confort dans vos intérieurs.

Technique

Mado Jolain- céramiste- et René Legrand- designer, pour I/D.

Lampadaire en fer forgé à la main, le fût présente un jeu de torsades variées et offre à la moitié de la hauteur un nœud formé de deux motifs de cœur affrontés ; ce fût est accosté d’une tablette carrée à plateau en carreaux de céramique orage et gris nuancés, et d’un porte-revue ; le socle présente trois pieds en double arc.

Vers 1960.

On a recréé un abat-jour cylindrique en coton blanc cassé (Diamètre : 35 cm- Hauteur : 30 cm).

Tablette légèrement lâche.

Dimensions et poidsr

Hauteur : 145 cm- Largeur : 53 cm- Profondeur : 31,5 cm

Hauteur avec l’abat-jour : 175 cm

Poids :  10 kg

Mix & Match

Ce lampadaire multifonctions est certes typé des années 1960. Je le vois assez bien trônant à côté de la table basse de Juliette Belarti alias Julien de Covemaeke au décor abstrait et en céramique également de la même époque.  Mais pourquoi ne pas l’utiliser pour animer la couleur virginale du salon Orsay de Gae Aulenti :  sa forme très originale, jouer avec la rigueur de ligne du salon Orsay.

La couleur de sa céramique pourra être un contre-point de la paire de fauteuils Space Age rouges, ou bien égaiera le salon danois en chêne des années 50/60 de Borge Jensen et Sonner.

Mais on peut aussi le poser à côté d’une commode Louis XVI ou Empire, surtout en acajou ou placage uniforme : là aussi, ligne originale s’épanouira avec volupté. La qualité de sa fabrication rehaussera celle des meubles des temps passés.

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Les créateurs

Mado Jolain est née à Paris en 1921. Sous l’Occupation, elle intègre l’Ecole des arts décoratifs de Paris et les ateliers de dessin et sculpture de la Grande Chaumière. Elle y fait la connaissance de René Legrand qui s’oriente plutôt vers la peinture. Sensibilisée par l’engouement pour la céramique qui a commencé avant la guerre, Mado Jolain réalise ses premiers essais de potière dans le four d’un atelier de céramique utilitaire, rue d’Alesia.

En 1946, Mado Jolain et René Legrand se marient et emménagent à Montrouge où René installe son atelier de peinture. L’atelier de céramique n’est pas loin, dans le 14ème arrondissement. René Legrand tourne leurs premières pièces. L’art populaire, très en vogue dans les arts décoratifs de l’après-guerre, est pour eux une grande source d’inspiration. Ils visitent le musée de Dijon et le musée d’art et traditions populaires où ils apprécient les formes des poteries utilitaires.

En 1948, des créations de l’atelier Mado Jolain sont exposées pour la première fois au Salon des Ateliers d’Art décoratif et à L’objet 1948, une exposition qui fait date après la guerre, organisée à la Galerie Denise Breteau, rue Bonaparte,Paris.

Parmi les tourneurs qui collaboreront dans ce lieu avec Mado Jolain, Michel Lanos est celui qui est resté le plus longtemps et qui a participé à la création des séries de cache pots et à une multitude de pots à épices qui faisaient vivre l’atelier.

En 1964, Mado Jolain effectue un voyage au Japon où elle visitera l’atelier de Hamada, et en Angleterre sur les traces de Bernard Leach. Malgré ces visites aux Maîtres de la céramique d’après-guerre, Mado Jolain restera inspirée principalement par les recherches des grands architectes comme Le Corbusier, Jean Prouvé, Alvar Aalto.

En 1963, elle expose ses céramiques de jardin à la galerie du Siècle une galerie de Saint-germain des Prés. Avec la céramique de jardin, Mado Jolain se dirige vers des créations plus monumentales. En 1963, elle réalise un mur en claustra pour les serres d’Auteuil sur une commande de Daniel Collin, architecte-paysagiste à la Direction des jardins de la ville de Paris.

En 1966 son exposition la galerie Folklore à Lyon sera la dernière de son activité de céramiste qui s’arrête en 1970.

René Legrand, né en 1923 et mort à La Rochelle en 1996 est un peintre, céramiste et décorateur d’intérieur français.

Peintre de la Nouvelle Ecole de Paris, tenant de l’abstraction lyrique, après la Seconde Guerre mondiale, il abandonne, en 1956, la peinture pour la création et la diffusion d’objets en matières naturelles et de mobiliers en bois, sous l’enseigne « Quatre Saisons » (1965-1985).

René Legrand épouse la céramiste Mado Jolain en 19465. Tout en menant son travail artistique de peintre, René Legrand participe aux créations de l’atelier de céramique. Parmi les productions de l’atelier, plusieurs modèles de tables basses avec plateaux en carreaux de céramique émaillés sur des piétements de métal brossé dessinés par lui.

En 1956, René Legrand fonde avec Mado Jolain-Legrand, I/D, une société d’édition pour diversifier leurs productions au-delà de la céramique. La même année, René Legrand décide de lâcher ses pinceaux, non pour arrêter de créer, mais pour créer autrement. En plus des tables basses, il dessine des porte-revues, des lampadaires, des appliques à structures métalliques. Il développe des collections d’objets en cartonnage gainé. Il adapte des objets industriels (verrerie de laboratoire) comme des productions artisanales traditionnelles (bois tourné, vannerie, tonnellerie…) à l’esprit des années 50 puis 60 Après avoir débuté au Salon de la céramique, aux côtés des céramistes Chambost, Ruelland, Jouve, Capron, Deblander…René et Mado Legrand exposent leurs créations au Salon des métiers d’art, porte de Versailles.

En 1965, ils créent leur propre enseigne « Quatre Saisons » pour présenter leurs créations dans un ensemble cohérent, qui exprime leurs convictions en matière d’ameublement intérieur, à l’opposé de l’état d’esprit des décorateurs de l’époque. Bien dans l’esprit des années 1970 qui révolutionnent le vêtement, la musique, le cinéma ou le roman, l’enseigne Quatre Saisons (trois magasins à Paris, trois en province) propose une nouvelle façon de se meubler décontractée avec des étagères et des meubles modulables en bois brut à peindre ou à vernir, qui se composent et se recomposent au fil de l’évolution des familles, et des équipements professionnels détournés tels que tables tréteaux, tabourets à vis, étagère de stockage industriel, etc.

En 1985, René Legrand vend Quatre Saisons et prépare un tour du monde à la voile qu’il réalise sur le bateau qu’il a construit, de 1987 à 1989. Attentif toute sa vie à l’évolution de l’art, il ne reviendra jamais à la peinture.

Il meurt à La Rochelle en 1996.

L’éditeur

Ce lampadaire a sans doute été créé pour la société d’édition I/D que Mado Jolain Legrand et René Legrand fondèrent en 1956, avant que Jolain et Legrand ne fondent leur propre enseigne Les Quatre Saisons en 1965. En tout cas, le travail de ferronnerie montre une fabrication artisanale, sans doute à assez petit nombre.

Un bel objet authentique et au juste prix

Ce lampadaire a été soigneusement sélectionné pour ses qualités esthétiques, son originalité et son prix juste. Notre choix privilégie avant tout la fraicheur de cette création, gage d’une valorisation de votre nouvelle acquisition dans votre intérieur et d’une faculté à dialoguer avec votre mobilier, à s’accorder et à se mélanger pour créer une décoration unique.

Acheter un lampadaire vintage est sûrement un investissement raisonnable, tant est grande l’appétence pour les années 1960 et 1970.

Enfin, acheter un lampadaire vintage préserve les ressources de la planète terre.

Additional information
Dimensions 31,5 × 53 × 145 cm
Créateur

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Epoque

Matières

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À propos

Dominique de Paillerets est passionné d’objets et d’art. Il aime particulièrement associer le mobilier des années 70 avec des objets du 18ème siècle, dans l’esprit de Henri Samuel.

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