Martha BOTO, « Dynamo chromatique », 1968

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Description

Ce que j’aime

J’aime cette œuvre cinétique de Marta Boto pour sa gaieté, son aspect minimaliste, son chromatisme flamboyant. Il s’agit d’une œuvre iconique de Boto qu’elle a déclinée en plusieurs tailles, avec un nombre d’ampoules variable.

Je suis très sensible à ce que ce soit l’œuvre d’une grande artiste cinétique, reconnue par les plus grands musées et collectionneurs, qui a été exposée dans des galeries aussi importantes que Denise René à Paris.

Elle fait partie de l’avant-garde artistique des années 1960 à sa mort, et suit le parcours de nombreux autres artistes sud-américains, qui trouvèrent refuge en Europe et plus particulièrement en France, capitale de l’art cinétique, très à la pointe des recherches artistiques.

J’aime le fait que, bien que ce soit une oeuvre assez conceptuelle, elle soit aussi drôle, vivante grâce à son moteur : on pense aux sculptures de Nicolas Schöfer, mais aussi aux mécanismes de Tinguely : la modernité s’invite au cœur de l’art et cela est beau.

Et surtout, elle fonctionne, elle vit !

J’aime le fait que cet exemplaire particulier ait été exposé en Argentine, preuve du retentissement international de l’art cinétique !

L’art cinétique regroupe des artistes aussi connus que Alexander Calder, Jesus Rafael Soto, Takis et beaucoup d’autres.

Technique

Martha S. BOTO (1925-2004)

« Dynamo Chromatique », 1969

Installation lumineuse : caisson en métal laqué avec moteur, plexiglas et ampoules de couleurs à systèmes gyroscopiques (fonctionnent).

L’installation est composée d’une caisse en métal laqué noir, sauf la façade laquée blanc, le fond coulissant dévoile le mécanisme : une dynamo fait tourner un grand cercle percé de différents filtres de couleur, devant quatre petites ampoules. La lumière colorée est visible grâce à quatre cylindres de plexiglas, dont l’intérieur facetté et la face sont foncés de métal réfléchissant.

Etiquette d’origine « BOTO » présente et étiquette d’exposition au dos « Olstein & Rietti » en Argentine, sous le numéro 32.

Petits manques et usures à la laque, visibles sur les photos.

Dimensions et poids

Hauteur : 38,5 cm- Largeur : 38,5 cm- Profondeur : 22cm

Poids : 9 kg

Mix & Match

Cette œuvre, « Dynamo Chromatique », bien datée de 1969 est une ode à la joie ; c’est surtout une œuvre d’art importante, emblématique de son époque ; mais par sa taille, c’est une œuvre d’amateur : on peut la placer sur une table basse comme la table basse au piétement composé de cylindres chromés de la même époque, une console, aussi bien d’époque Louis XVI ou Empire que sur notre importante console en métal peint blanc à plateau de verre.

J’envisage avec délectation le raffinement de cette sculpture sur la blancheur de l’ensemble Orsay de Gae Aulenti, sa présence vivifiante sur le bois de noyer du bureau de direction provenant de la Banque de France.

Elle s’accommodera évidemment de la proximité du tableau cinétique de Giuseppe Cueco daté 1973 « Oggetto movimento e casella rossa ».

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L’artiste créateur

Martha Boto est née en 1925 à Buenos Aires, en Argentine. Ayant manifesté très jeune des prédispositions pour le dessin et la peinture, elle fait ses études aux Beaux-Arts de Buenos Aires. Elle obtient le diplôme en 1946, et devient officiellement professeur de dessin. Elle rentre l’année suivante à l’École Supérieure des Beaux-Arts pour approfondir ses connaissances, d’où elle ressort, diplômée, en 1950.
L’année 1954 marquera sa transition vers une abstraction géométrique. Elle intégrera l’association Arte Nuevo en 1956, puis adhèrera l’année suivante au groupe des Artistes Non Figuratifs Argentins, et participera à de nombreuses manifestations d’art concret. C’est à cette période qu’elle conçoit ses premiers mobiles, faits de Plexiglas. Martha Boto se fixe à Paris avec son compagnon Grègorio Vardanega en 1959. Elle se lie alors à l’entourage de Denise René, dont la galerie assurera la promotion de son oeuvre, à la fois en France et hors de l’hexagone. En 1963, Martha Boto commence à intégrer l’électricité à son travail, produisant dès lors ses premières oeuvres cinétiques. C’est dans la même année qu’elle se rapprochera du mouvement international Nouvelle Tendance, qui oeuvre pour la reconnaissance du cinétisme. L’année suivante, Martha Boto a droit à sa première exposition personnelle, qui a lieu à la Maison des Beaux-Arts, à Paris. Elle commence à y montrer ses boîtes lumino-cinétiques, qui deviendront célèbres.
En 1967, elle participe à l’exposition du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, «Lumière et Mouvement». Une grande rétrospective de son oeuvre est organisée en 1969 à la Galerie Denise René. Dans les années 1970, Martha Boto reviendra doucement à la peinture, tout en voyant l’ensemble de son oeuvre montré à travers le monde.
Martha Boto décède à Paris en 2004

Une œuvre d’art authentique et au juste prix

Cette importante « Dynamo Chromatique » de Marthe Boto a été soigneusement sélectionnée pour ses qualités esthétiques, son originalité et son prix juste. Notre choix privilégie avant tout l’acuité du dessin et de la conception, gage d’une valorisation de votre nouvelle acquisition dans votre intérieur et d’une faculté à dialoguer avec votre mobilier, à s’accorder et à se mélanger pour créer une décoration unique.

Acheter des oeuvres d’art des années 1970 est sûrement un investissement raisonnable, tant est grande l’appétence pour cette période.

Additional information
Weight 9 kg
Dimensions 38,5 × 38,5 × 22 cm
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À propos

Dominique de Paillerets est passionné d’objets et d’art. Il aime particulièrement associer le mobilier des années 70 avec des objets du 18ème siècle, dans l’esprit de Henri Samuel.

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