Description

Ce que j’aime

J’aime cette paire d’appliques « Caryatide » pour leur côté très poétique, très typique du grand artiste qu’est Félix Agostini : bien sûr, on pense aux luminaires de Diego Giacometti, qu’il a côtoyé, mais Agostini préfère travailler le bronze doré et a su se construire un univers très personnel : des personnages ou des sujets allongés, assez déchiquetés ; on peut également penser à l’œuvre de Germaine Richier. Tout cela se comprend, les trois artistes travaillent à la même époque…

D’autre part, j’aime le fait que l’on ait ici affaire au modèle « Caryatide « à trois bras de lumières, beaucoup plus rare que celui à deux lumières : la présence du bras médian donne un volume plus marqué à ces appliques, qui sont de vraies sculptures. On y verra évidemment un personnage, finissant en gaine à écailles, tenant 3 bras !

J’aime le fait que ce modèle « Caryatide » créé en 1956 est une de ses premières réalisations, déjà parfaitement accomplie.

Bien entendu, comme dans toute la production ancienne de Félix Agostini, la qualité du bronze est merveilleuse : en plus d’être des sculptures, ces appliques sont aussi des objets d’art merveilleux : on retrouve la grande qualité des objets d’art des XVIIIe et XIXe siècle : les artisans français sont à nul autre pareils !!

De plus la patine ancienne et la ciselure sont très belles.

Enfin, on a choisi une réinterprétation de leur abat-jour d’origine, qui met en avant le volume de ces appliques, dans un coton ivoire, dont la forme de bandeau renflé et bombé suit le volume créé par les trois branches des appliques.

Technique

Félix Agostini (1910-1980)

Paire d’appliques en bronze doré à trois lumières, modèle « Caryatide », édition F. Agostini Paris, 1956, édition ancienne.

Un fût simulant un corps de femme retient deux bras latéraux de même hauteur et un bras central à l’avant et un peu plus haut. Ces bras sont surmontés de fausses bougies dissimulant le montage électrique et accueillant les trois ampoules..

Abat-jour moderne en coton ivoire de forme bandeau bombé et renflé.

Bibliographie :

Modèle reproduit dans une publicité d’époque parue in Revue Maison et Jardin, numéro 40, novembre 1956, page 47

Dimensions et poids

Les appliques seules jusqu’à l’ampoule:

Hauteur : 60 cm- Largeur : 33 cm- Profondeur : 16 cm

Les appliques avec l’abat-jour :

Hauteur : 70 cm- Largeur : 47 cm- Profondeur : 17,5 cm

Poids : 1,5 kg chaque

Mix & Match

Cette paire d’appliques est un objet d’art et une sculpture : elle anime les murs grâce au bronze doré à la patine ancienne qui chatoie, et grâce à ce personnage éthéré si typique de Félix Agostini. Avec son abat-jour ivoire si particulier qui reprend les modèles du maître, elle donne un caractère d’élégance et de raffinement à votre pièce.

Aussi peut-elle éclairer une pièce aux meubles du XVIIIe ou du XIXe siècles, du fait de sa préciosité. Mais évidemment, elle aimera accompagner le grand bureau en noyer et métal chromé et laqué noir provenant de la Banque de France, mais aussi la paire de fauteuils G10 de Pierre Guariche, recouverts de drap bleu paon ou bien en bouclette blanc cassé de la maison Bisson Bruneel ! La qualité de fabrication de ces meubles, leur dessin épuré et juste appellent la beauté de nos appliques !

Mais ces appliques et la paire de fauteuils Grasshopper de Sonja Wasseur agrémentée de notre table-bar de Lodovico Acerbis brilleront chacunes de leurs reflets métalliques et de la beauté de leurs lignes : dans les trois cas, on est devant des sculptures !

Mais son univers poétique, sa dorure sobre lui permet bien sûr de s’entendre avec notre grande tapisserie d’Enrique Broglia « Composicion metallica », animée par les reflets des insertions de laiton doré dans la trame marron et beige : dans les deux cas, une qualité de conception et de réalisation !

Sur la table basse de Julian de Covemaeker, au décor abstrait mordoré, je placerai volontiers la sculpture de Maurice Legendre, Guerrier II, éditée par la maison Daum dans une matière d’exception : la pâte de cristal : ce Guerrier a une surface aussi travaillée que nos appliques, un univers aussi onirique !