Vase en porcelaine bleu céladon de la Manufacture Nationale de Sèvres, 1887

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Description

Ce que j’aime

J’aime la pureté de ligne de ce vase balustre, avec ce col très légèrement concave, souligné par la même couleur blanche qui tapisse son intérieur et qui s’oppose à l’émail de la panse.

Cet émail, justement, a une couleur extrêmement délicate, entre le bleu et le vert clair, avec de très légères variations et un léger réseau de lignes. Ce vase est doté d’une simplicité de ligne qui permet de se concentrer sur la couleur de son émail : ce bleu ou vert, c’est selon les opinions, est légèrement poudré par endroit, avec parfois une légère résille presque invisible ; en tout cas, ce n’est jamais la même couleur et cette vérité est accentuée par le col ivoire et la base plus foncée.

La Manufacture a, dès sa création, cherché à imiter la porcelaine de Chine ; et au XIXe siècle, les grands chimistes tels que Alexandre Brongniart ont mis au point de nouveaux émaux, dont le fameux sang de bœuf, et ce céladon, et de nouvelles pâtes.

Quelle maîtrise de la cuisson et de la pâte : il s’agit ici d’une pâte au kaolin, soit de la porcelaine dure.

Technique

Manufacture Nationale de Sèvres- 1997

Vase balustre en porcelaine dure, la panse et l’épaulement de couleur bleu céladon, petit col légèrement concave émaillé ivoire de même que l’intérieur.

Marque à l’encre S 87 dans un cartouche ovale, gravé en creux E 87 8 PM, numéro 106 peint en noir.

Une coulure d’émail provoque une très légère protubérance à un endroit de la base et le cartouche barré ainsi que le numéro 106 peuvent faire penser que ce beau vase a peut-être été considéré comme défectueux.

Dimensions et poids

Hauteur : 36 cm- Largeur : 16 cm- Profondeur : 16 cm

Poids : 1,8 kg

Mix & Match

Ce beau vase présente une grande pureté de ligne et son décor joue sur la très subtile variation de la même couleur : de ce fait, il peut s’intégrer partout, dans tous les intérieurs.

Bien sûr, on peut s’en servir pour mettre des fleurs, tout bêtement ! Mais je préfère l’utiliser comme support de méditation ou comme élément chromatique dont seul sa place dans un ensemble de formes et de couleurs variées importe ! Pour moi il s’agit d’un objet d’art !

Placez-le entre deux fauteuils G10 bleu paon de Pierre Guariche, et c’est un ensemble extrêmement raffiné qui se compose. Sur le plateau du bureau de la Banque de France, ce vase apportera une touche de couleur bienvenue au noyer et au chrome !

Sur la table « Cylindres » en métal chromé des années 1970, ce vase, qui a presque cent ans de plus ne dépare pas. Tant il est vrai qu’un objet, s’il est juste, trouve sa place partout.

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Appelez-nous au 06 20 61 29 25 ou par email: paillerets@les-apaches.com

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Description

En savoir plus

Le designer

Je ne connais pas l’inventeur de la forme de ce vase : au demeurant il a épuré une forme qui nous vient de Chine et est somme toute très classique. Le décor peut s’y déployer : soit figuratif, soit juste un émail, dans les deux cas, une personne de grand talent dont je ne connais pas le nom non plus.

L’éditeur

La Manufacture de Sèvres a une bien longue histoire. Initialement installée en 1740 à Vincennes, elle prit ses quartiers à Sèvres en 1756 avec le soutien de Madame de Pompadour, fut rachetée totalement par le roi Louis XV en 1759 et devint Manufacture Royale. En effet, tous les princes rêvaient de produire de la porcelaine aussi belle que celle de la Chine, dont l’achat déséquilibraient la balance des paiements. On mit au point des pâtes tendres pour imiter la Chine, ainsi que des biscuits. Une émulation s’ensuivit, dont l’un des protagonistes, Böttger découvrit la porcelaine kaolinique, donc la recette chinoise, c’est-à-dire translucide et sonore, et la porcelaine de Saxe fut la pionnière au début du XVIIIe siècle. Ce qui agaçait Louis XV.

La découverte du kaolin en 1768 permit à la Manufacture d’ajouter à la pâte tendre et au biscuit de pâte tendre une nouvelle production en porcelaine dure.

Au XIXe siècle, Alexandre Brongniart, chimiste et directeur de la Manufacture, un moment Impériale, développa énormément cette dernière. Beaucoup d’innovations virent le jour, tant en matière de pâtes, d’émaux, de nouvelles techniques au cours du XIXe siècle. Notre vase s’inscrit dans cette lignée, peu après que la Manufacture a déménagé dans ses locaux actuels. On connait ses succès au XXe siècle, et sa capacité à collaborer avec les plus grands ensembliers (Ruhlmann entre autres) ou avec les plus grands artistes. En 1995,  par exemple intervint une collaboration avec la Galerie Nationale du Jeu de Paume, dédiée à l’art moderne et contemporain avec des créations d’Olivier Debré, Pierre Alechinsky, Charles Simonds, Lee Ufan, Arman et Philippe Favier.

Une œuvre d’art authentique et au juste prix

Ce vase a été soigneusement sélectionné pour ses qualités esthétiques, son originalité et son prix juste. Notre choix privilégie avant tout l’acuité du dessin et la qualité de la réalisation, dont est garante la production par la Manufacture Nationale de Sèvres, gage d’une valorisation de votre nouvelle acquisition dans votre intérieur et d’une faculté à dialoguer avec votre mobilier, à s’accorder et à se mélanger pour créer une décoration unique.

Informations complémentaires
Poids 2 kg
Dimensions 15 × 15 × 36 cm
Epoque

Matières

Editeur

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À propos

Dominique de Paillerets est passionné d’objets et d’art. Il aime particulièrement associer le mobilier des années 70 avec des objets du 18ème siècle, dans l’esprit de Henri Samuel.

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