Description

Ce que j’aime

Ce que j’aime dans cette paire de fauteuils c’est évidemment le jeu sur les courbes et les droites : la traverse latérale incurvée joue à la fois avec la ligne courbe des larges accotoirs et avec celle du bloc assise dossier, rappelant un peu les lignes Streamline des Etats-Unis des années 1930-1940. Ces trois lignes sont dynamisées par l’utilisation des croisillons, rendus plus précieux par la cohabitation de montants épais et d’autres plus fins ! On est devant l’œuvre d’un designer qui a regardé l’art abstrait et en a tiré l’essence !

La complexité des lignes est encore rehaussée par l’emploi de ce tissu prune de Canovas, brodé par Lesage, d’une grande préciosité sans être tape-à-l’œil !

D’autre part, ces fauteuils sont larges, ont une assise basse, des accotoirs larges où le bras se pose agréablement ; de plus le bloc assise-dossier est souple et ferme : nous avons là des fauteuils d’un confort extrême, ce qui est ce que l’on demande à des fauteuils, non !!

Technique

Paire de fauteuils en placage de frêne, chacun formé d’une structure aux pieds plats découpés reliés par une traverse latérale incurvée, s’opposant à la ligne convexe des larges accotoirs ; ces deux lignes sont réunies par des croisillons de deux épaisseurs différentes. Cette structure de bois accueille un bloc assise-dossier dessinant une autre courbe en L, entièrement tapissée d’un tissu prune de Canovas brodé par Lesage.

Vers 1950.

Petite greffe de placage sur un accotoir.

Le tissu très légèrement insolé, avec une trace de décoloration sur une assise (voir photo)

Dimensions et poids

Hauteur : 81 cm- Largeur : 76 cm- Profondeur : 93 cm

Hauteur de l’assise : 38 cm

Poids : 25 kg chaque

Mix & Match

Cette paire de fauteuils ont une ligne très particulière, formée de courbes interagissant, dynamisées par les droites des croisillons : ils forment une sculpture par eux-mêmes, et s’introduiront avec détermination dans votre intérieur. Mais, du fait de la couleur pâle du frêne et du raffinement de leur tapisserie, ils sauront se faire sages pour n’offrir qu’à ceux qui savent vraiment regarder le jeu de leur design !

On peut tout à fait les associer aux fauteuils de Pierre Guariche et à leurs ottomans dont les lignes sont plus rectilignes : les uns en bois, les autres en métal, ils joueront différemment mais ensemble le grand air des années 1950.

Que j’aimerais les voir entourer la table de Julien de Covemaeker, dont le plateau mordoré rehaussera leur raffinement ! Ou pourquoi pas la table-bar d’Acerbis dont le verre fumé et le jeu des lignes courbes et orthogonales sauront jouer également une intéressante partition !

Aux murs, notre chouchou : la Composition d’Edgard Pillet des années 1950-1951 joue aussi sur les cercles et les droites ; de plus sa palette est également raffinée !

Dans le salon, la sculpture monumentale de Guillaume Leunens apportera ses lignes verticales, mais assagies par les motifs curvilignes de leur décor ; et la couleur de son métal ne jurera pas avec la gamme de nos fauteuils !