Philips- Attribué à Louis KALFF (1897-1976) , Suite de 3 suspensions en aluminium brossé et laqué blanc, vers 1960
Description
Ce que j’aime
Ce que j’aime dans cette suite de 3 suspensions Philips, c’est d’abord la simplicité de chacune : ce bandeau légèrement évasé sommé d’une trompette en aluminium brossé, et le détail qui change tout : cet anneau retenu sous la suspension, cassant la lumière trop vive. De plus, leur nombre, 3, qui permet une modulation dans l’espace : d’ores et déjà, la hauteur de chaque fil électrique de suspension permet de sculpter la lumière.
J’aime le côté très scandinave de cette suite de 3 suspensions, ainsi que leur évidente insertion dans le design des années 1950 et 1960.
J’aime le fait qu’on puisse attribuer ces appliques au grand luministe Louis Kalff : sa collaboration avec Philips a donné lieu à beaucoup de lampes et appliques, toujours extrêmement épurées et élégants. Leur conception permettait une large diffusion: la beauté entrait dans beaucoup d’intérieurs !
Technique
PHILIPS- attribué à Louis KALFF (1897-1976)
Suite de 3 suspensions en aluminium brossé et laqué blanc à l’intérieur, plastique noir. Un fil électrique noir et son cache-bélière en plastique retient un élément en trompette retournée, qui retient pas 3 patins en L laqués blanc un brise-lumière en anneau de Saturne à léger gradin. Sur ces patins repose un large abat-jour en cylindre très légèrement évasé.
Vers 1960.
Elles sont équipées de curieuses ampoules Philips SL18, à cylindre en verre industriel crénelé.
Rayures, griffures, l’intérieur d’une trompette repeint.
Dimensions et poids
Hauteur : 40 cm- Largeur : 28 cm- Profondeur : 28 cm
Longueur des fils y compris le cache-bélière : 17 cm, 24 cm- 40 cm
Poids : 5 kg (les appliques sont légères mais encombrantes et demandent un emballage important)
Mix & Match
Cette suite de trois suspensions a une simplicité et une élégance infinies : le profil de l’abat-jour fait penser aux chignons d’Audrey Hepburn dans les films des années 1950 et 1960 . Leur style et leur taille parfaite les fait exister dans l’espace sans attirer toute l’attention : mais si on les regarde plus longuement, on s’aperçoit qu’elles sont parfaitement dessinées et exécutées, par exemple dans le léger évasement de l’abat-jour, l’étirement de la trompette : du grand art.
De ce fait, elles se glissent dans beaucoup d’intérieurs : à commencer par ceux des années 1950 ou 1960 : elles sauront mettre en valeur le placage et les lignes du buffet « Oeils » de Jospeh André Motte pour les Hûchers, se marier avec nos grands fauteuils à côtés à croisillons de style Streamline, au raffinement de leur tissu de Canovas brodé par Lesage !
Mais aussi avec les productions de Pierre Guariche, en particulier les fauteuils G10, au bleu tonique ou bien à la bouclette blanc cassé de Bisson Bruneel ! Leur sobriété leur permet de côtoyer les productions plus anguleuses, comme les fauteuils Grass Hopper de Sonja Wasseur !
Enfin, aux murs, elles éclaireront la Composition de 1950/1951 d’Edgard Pillet, si colorée, mais aussi la tapisserie « Composicion metallica » d’Enrique Broglia dont la gamme brun/noir/or reprendra celle du bois de placage !
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Description
En savoir plus
Le designer
Louis Christiaan Kalff (1897- 1976) était un concepteur graphique néerlandais, considéré comme un pionnier du design industriel du XXe siècle.
Ces suspensions lui sont attribuées seulement: il a beaucoup travaillé pour Philips et les œuvres sûres sont dans le même esprit
Il se construit rapidement un bagage artistique varié, incluant le design d’objet, la sculpture, la céramique et l’architecture, et commence à travailler pour la société d’électroménager Philips dans le département publicité en 1924. Rapidement, il monte en grade et en devient le responsable. Il créera notamment le logo de la société.
En 1929 il crée l’atelier de design des luminaires Philips et dynamise ainsi les ventes de la société. Il deviendra plus tard le directeur artistique de cette entreprise où il travaillera jusqu’à sa retraite en 1960.
Durant les années 1930, il est nommé responsable du département éclairage de la World Exhibition de Barcelone, Antwerp et Paris.
Bien qu’il ait travaillé pour de nombreuses agences, il reste un designer free-lance.
L’éditeur
Fasciné par les démonstrations de la première lampe à incandescence de Thomas Edison en 1879, Gerard Philips (1858-1942) sollicite l’aide de son père pour acheter un petit lopin de terre à Eindhoven, aux Pays-Bas, afin d’établir sa propre usine d’ampoules. Au bout d’un an, Anton, le frère cadet de Gerard, rejoint l’entreprise comme vendeur et aide à la croissance de l’entreprise, qui devient le plus grand producteur de filaments de carbone en Europe. En 1912, Philips signe un contrat historique avec le tsar Nicolas I, qui commande 50 000 ampoules pour son Palais d’Hiver à Saint Petersbourg. La même année, Philips fait son entrée à Euronext, la bourse d’Amsterdam.
Dès le début, Philips était une entreprise tournée vers l’exportation, qui aspirait à s’imposer dans le secteur de l’électricité, qui se développait rapidement. En 1914, Philips lance son fameux NatLab, un centre de recherche dédié à l’exploration de la physique et de la chimie pour développer de nombreuses lignes de produits. Deux ans plus tard, Philips fête ses 25 ans et obtient le titre de Koninklijke Philips Electronics (Royal Philips Électronique) par la monarchie néerlandaise.
Au cours des décennies, Philips a produit une très large gamme de produits, comme des tubes à rayons X médicaux, des radios, des rasoirs électriques, des télévisions, des lecteurs de cassettes et CD, des lecteurs VHS et DVD et bien d’autres.
En termes d’histoire du design, l’entreprise a commencé à s’imposer en 1925, lorsque le designer néerlandais Louis Kalff rejoint l’entreprise comme directeur artistique. Il est ensuite nommé responsable du Département Luminaires. Kalff n’a pas seulement élevé la qualité de la marque Philips, il a également conçu une série d’appareils électroniques et de luminaires devenus emblématiques. Les nombreuses créations de Kalff pour Philips incluent la Radio Chapel (1931), le Philips Philishave (1939) et de nombreuses lampes dans les années 1950, qui étaient habituellement équipées d’abat-jours en métal montés sur des tiges en laiton – dont la plus recherchée est familièrement appelée la Lampe de Bureau Z (1955).
Dans les années 1990, Philips s’est notamment associé à l’entreprise italienne d’appareils ménagers Alessi pour produire une collection post-moderne colorée d’appareils, comme des grille-pains, des bouilloires, des machines à café et des pressoirs.
Une suite de 3 suspensions authentiques et au juste prix
Cette suite de suspensions a été soigneusement sélectionnée pour ses qualités esthétiques, son originalité et son prix juste. Notre choix privilégie avant tout l’acuité du design, qui permet l’attribution à Louis Kalff, ainsi que leur qualité de fabrication, attestée par leur diffusion par Philips, gages d’une valorisation de votre nouvelle acquisition dans votre intérieur et d’une faculté à dialoguer avec votre mobilier, à s’accorder et à se mélanger pour créer une décoration unique.
Acheter des suspensions vintage est sûrement un investissement raisonnable, tant est grande l’appétence pour les années 1960/1970.
Enfin, acheter des suspensions vintage préserve les ressources de la planète terre.
Informations complémentaires
| Poids | 5 kg |
|---|---|
| Dimensions | 28 × 28 × 40 cm |
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