Description

Ce que j’aime

J’aime cette paire de bougeoirs car ils sont empreints d’une intense poésie : la maison Schneider, célèbre dans la période Art Déco pour ses créations géométriques, a su dans les années 1960 pleinement profiter de la vague du cristal clair : le cristal est considéré pour lui-même, sans artifice : la lumière joue à travers cette matière lourde, la traverse et l’éclaire de l’intérieur !

J’aime leur forme de fleur qui éclot, on a envie de les prendre dans la main, suivre ces courbes douces ! J’aime leur poids : le rêve est devenu matière !

J’aime le fait que ces bougeoirs donneront un air de fête à toutes les tables que vous dresserez avec eux : la lumière des bougies jouera sur les verres, les couverts… et sur les bougeoirs eux -même !

Leur forme est complexe sans être compliquée : la ligne coule d’un trait de crayon unique : la grande fantaisie du métal doré n’est pas vulgaire : elle correspond à une nécessité : recueillir la cire des bougies !

Pour moi, ces bougeoirs sont synonymes d’élégance, discrète et raffinée.

Technique

SCHNEIDER- France

Paire de bougeoirs à deux lumières en cristal travaillé à la pince sur une base ronde à côtes se rejoignent deux bras courts portant binet et bobèche en métal doré, et deux branches plus hautes, l’une plus haute, se recourbant vers le centre pour dessiner une anse ou une fleur.

Signés Schneider France sous la base.

Vers 1960.

Infimes rayures sur une coupelle et sous la base.

Dimensions et poids

Hauteur : 20 cm- Largeur : 17 cm- Profondeur : 16,5 cm

Poids : 1,5 kg chaque

Mix & Match

Cette paire de bougeoirs donnera un côté féerique à toutes les tables où vous les installerez : les lueurs des bougies se reflèteront sur le métal doré des bobèches et binets, seront emprisonnées puis diffractées dans de multiples éclats ! Ces étincelles toucheront vos verres, vos couverts, pour créer une atmosphère de rêve et de magie !

Mais on peut aussi, entre des occasions allumées utiliser leur remarquable dessin, la qualité de leur cristal, qui dessine une forme libre, simple, à quatre éléments tous différents : leur forme me fait penser à une fleur rare du type orchidée, mais étant abstraite, est un support à toutes les interprétations !

Sur une console, ou bien une table basse, soit celle de Jules de Covemaeker qui ajoutera sa propre part de rêve par son décor abstrait mordoré, soit celle d’Acerbis dont les lignes sculpturales seront envahies par leur poésie, ces étonnants bougeoirs feront merveille.

Bien sûr, on pourra les confronter aux divers vases en cristal Daum dessinés par Michel Daum : après tout, c’est sans doute lui qui le premier a su comprendre la beauté de ce cristal clair, aux formes travaillées à la pince, qui joue avec la lumière. Mais pourquoi ne pas les poser de part et d’autre de la sculpture « Guerrier » de Maurice Legendre en pâte de cristal, toujours de la maison Daum ? La pâte de cristal, comme le cristal clair, joue des effets de la lumière !

Je pense que nos bougeoirs seront heureux de côtoyer les fauteuils G10 de Pierre Guariche, sensiblement contemporains, ou bien d’être posés sur le buffet « Œil » de Joseph André Motte : là encore, se nouera l’opposition entre les lignes droites des meubles et la rondeur des bougeoirs ! Je ne parle même pas du dialogue avec les fauteuils Grasshopper de Sonja Wasseur, aux arêtes vives !