Description

Ce que j’aime

J’aime la forme élégante de cette paire d’appliques, avec son grand bras compas accueillant les trois formes géométriques des cônes supportant une coupelle ronde, et les deux cônes inversés de laiton et verre givré formant cache-ampoule. On est face à une réelle inventivité, très différente des créations des années 1930 et 1940 : on est dans la recherche d’une fluidité, d’une rondeur, que l’on retrouve dans les canapés de Vladimir Kagan ou de Jean Royère !

Le créateur a su tirer profit de cette forme que l’on peut autrement qualifier de boomerang, très novatrice dans les années de création du modèle.

J’aime la qualité du bronze et du laiton, assez lourds, et de la dorure assez peu clinquante : cela permet d’accepter les éraflures visibles à la dorure, qui sinon seraient gênantes.

Technique

Maison CHERET

Paire d’appliques à 3 lumières en bronze doré et laiton poli, la platine carrée accueille un bras légèrement cuvette de forme compas, accueillant trois bras de lumière composés chacun d’un motif de cône, surmonté d’une coupelle accueillant un motif de cône inversé et un cache-ampoule en verre givré.

Marquées et monogrammées C.M.

Vers 1950- 1960.

Griffures importantes.

Entièrement réélectrifiées.

Dimensions et poids

Hauteur : 27 cm- Largeur : 47 cm- Profondeur : 20 cm

Poids : 1,5 kg chaque

Mix & Match

Ces appliques sont très libres, très intelligemment dessinées : du fait de leur qualité de fabrication et de leur dorure douce, elles peuvent intégrer de très nombreux décors.

Bien entendu, on pense immédiatement aux meubles des années 1950 : en particulier aux fauteuils G10 de Guariche, en bleu ou blanc écru, qui possèdent les mêmes lignes élégantes géométriques mais avec ce motif de trapèze dans les accotoirs qui leur enlève toute raideur ; la douceur de leur dorure permet bien sûr d’envisager une cohabitation entre nos appliques et la table basse au décor abstrait de Julien de Covemaeker à l’engobe mordorée.

La même dorure me suggère d’accrocher aux murs la « Composicion metallica » d’Enrique Broglia, qui accueille dans son tissage des lamelles de laiton doré. Mais aussi le « Vent d’été », tapisserie de Daniel de Linière aux hiéroglyphes arrondis sur fond beige.

En ce qui concerne le mobilier, la composition géométrique mais douce des appliques trouvera un écho dans le motif d’œil de notre beau buffet de Joseph André Motte en acajou édité par les Huchers dans les mêmes années 1950-1960 !

On peut envisager également un accord avec les fauteuils Grass Hopper de Sonya Wasseur, à la ligne certes rigoureuse, démentie par la courbe de l’assise en cuir.

La douceur de nos appliques leur permet d’éclairer le diptyque de Charles Picquois, à l’écriture dans des tons doux. Mais leur période de création nous invite à les inviter près de la Composition d’Edgard Pillet des années 1951/9152 : le cercle sera le lien !