M. LEGENDRE pour DAUM, « Le Guerrier », pâte de cristal, vers 1970

2 500

Description

Ce que j’aime

J’aime le Guerrier de Maurice Legendre tout d’abord car c’est une sculpture de lumière : reprenant la multiplication et le fractionnement des plans hérités du cubisme, cette sculpture capte et renvoie la lumière grâce à sa matière inédite pour une sculpture, la pâte de cristal. La couleur péridot de cette rare matière vibre, la couleur est matière.  J’aime le fait que ce Guerrier soit fragile contrairement à sa définition : il n’a rien de mortel : c’est la fragilité de l’homme qui importe. J’aime la technique de la pâte de verre, améliorée par la maison Daum, et la politique de cette grande maison connue pour son cristal de faire appel à de grands sculpteurs pour créer des œuvres uniques : on pense aux Expansions de César, aux Vénus aux tiroirs de Salvador Dali, et à tant d’autres.

J’aime l’histoire de cette matière, connue et très maîtrisée dans l’Antiquité. Redécouverte par les artistes de l’Art Nouveau tels Henry Cros (le premier à retrouver son secret), Amalric Walter, Gabriel Argy Rousseau, François Décorchemont.   Depuis 1968, la cristallerie Daum, avec son atelier de création et le concours de nombreux artistes, a remis à l’honneur la pâte de verre qui était tombée dans l’oubli après la première guerre mondiale. Elle y ajoute du plomb, donnant alors naissance à la pâte de cristal. La pâte de verre possède un grain particulier, elle laisse apparaître un objet à l’aspect plus ou moins céramique. Le moule de la pièce à réaliser est fabriqué en matériau réfractaire selon diverses techniques, dont celle de la cire perdue. Après cuisson, selon des paliers de chauffe destinés à éviter les fissures, le moule est refroidi et garni de poudre ou de granules de verre diversement colorés selon le décor recherché : une nouvelle cuisson a lieu et, après refroidissement, le moule est délicatement détruit. Chaque pièce dégagée est unique. Il en résulte des variations de couleurs uniques et une grande précision des détails. En 1968, la cristallerie Daum, avec son atelier de création et le concours de nombreux artistes a remis à l’honneur cette technique qui était retombée dans l’oubli. Elle y ajoute du plomb, donnant alors naissance à la pâte de cristal. Cette sculpture de Maurice Legendre, datant de 1969 fait partie de la première génération du renouveau de la pâte de verre, magnifiée en pâte de cristal.

J’aime d’autant plus cette sculpture que la réalisation d’une pâte de cristal de cette taille est une gageure.

Technique

Maurice LEGENDRE  (né en 1928) pour DAUM

Le Guerrier,

Vers 1970

Sculpture en pâte de cristal péridot, signée en numérotée 81/150 et marquée Daum dans la masse.

Dimensions et poids

Haut. : 58 cm- Larg. : 13 cm- Prof. : 10 cm

Poids : 4,5 kg

Mix & Match

Cette statue est une œuvre d’art autonome, apportant la lumière de la pâte de cristal dans chaque intérieur. Héritier des préceptes post-cubistes, il se marie très bien avec les meubles Art Déco. Mais j’aime l’accompagner de la paire de fauteuils Kroken noir au cuir marron, dont l’austérité maîtrisée sera réveillée par le péridot de la pâte de cristal. Cette sculpture est magnifique lorsqu’elle vient égayer le bureau en noyer et chrome de la Banque de France, dont le large plateau peut accueillir un ou deux objets d’art choisis. De même, il pourra être posé sur la table blanche du salon d’Orsay par Gae Aulenti de la fin des années 1970 : la rigueur des courbes de ce salon accueillera cette statue, unie par la même passion pour la qualité des matériaux.

Je l’ai également posé sur une commode Louis XV : véritable œuvre d’art, il scintillait sur ce meuble, a priori si différent de son univers : mais tel est le mérite des oeuvres d’art : elles transcendent les époques.

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Le créateur

Élève de Robert Couturier, ami et condisciple de Jean-Pierre Demarchi à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, le sculpteur Maurice Legendre fait partie des premiers collaborateurs de Daum, avec quatre pièces éditées dès l’année 1968. De 1968 à 1981, il concevra onze modèles de pâte de verre d’inspiration et d’esprit varié, dont plusieurs statuettes animalières particulièrement expressives, “Cheval”, “Grand Duc”, “Hulotte”, “Sacre”. Parmi les œuvres qui lui ont été inspirées par la figure humaine et qui sont généralement de facture classique, le “Guerrier” détient une place à part.

Sa silhouette monolithique, ses plans simplifiés, ses lignes droites sévères, ses volumes géométriques reflètent une recherche formelle héritée du post-cubisme, celui de Lipchitz ou de Zadkine surtout. L’austérité des masses est compensée par la sensibilité du modelé qui accroche la lumière, éclairant les tons péridot du verre. Un projet ultérieur de “Guerrier III”, élaboré en 1970, n’a pas vu le jour.

L’éditeur

Daum est une cristallerie fondée en 1878 à Nancy, en Lorraine, en France, par Jean Daum. Le développement de Daum prend place vers 1890-1900 avec le style Art Nouveau et l’Ecole de Nancy (cf Gallé…). Les créations de cette période peuplent les musées, tant en France qu’au Japon, aux Etats-Unis et au Japon notamment. Les ateliers Daum ont formé quelques-uns des grands noms de l’Art Nouveau : Jacques Gruber, Amalric Walter, les frères Schneider…Des chefs d’œuvre sont également créés pendant la période Art Déco, également dans les grands musées.  Après la Seconde Guerre mondiale et les nombreuses pénuries de pigments utilisés pour fabriquer la pâte de verre, le cristal prend une place prépondérante, sous la direction d’Henri et de Michel Daum. Un petit fils des fondateurs met au point la fabrication d’un cristal particulièrement transparent et brillant. Ce nouveau cristal favorise la production de pièces aux formes épaisses et souples, à l’aspect lumineux. Depuis 1968, la cristallerie Daum, avec son atelier de création et le concours de nombreux artistes, a remis à l’honneur la pâte de verre qui était tombée dans l’oubli après la première guerre mondiale. Elle y ajoute du plomb, donnant alors naissance à la pâte de cristal. La pâte de verre possède un grain particulier, elle laisse apparaître un objet à l’aspect plus ou moins céramique. Le moule de la pièce à réaliser est fabriqué en matériau réfractaire selon diverses techniques, dont celle de la cire perdue. Après cuisson, selon des paliers de chauffe destinés à éviter les fissures, le moule est refroidi et garni de poudre ou de granules de verre diversement colorés selon le décor recherché : une nouvelle cuisson a lieu et, après refroidissement, le moule est délicatement détruit. Chaque pièce dégagée est unique. Il en résulte des variations de couleurs uniques et une grande précision des détails. En 1968, la cristallerie Daum, avec son atelier de création et le concours de nombreux artistes a remis à l’honneur cette technique qui était retombée dans l’oubli.

Un bel objet authentique et au juste prix

Cette sculpture a été soigneusement sélectionnée pour ses qualités esthétiques, son originalité et son prix juste. Notre choix privilégie avant tout l’acuité du design, gage d’une valorisation de votre nouvelle acquisition dans votre intérieur et d’une faculté à dialoguer avec votre mobilier, à s’accorder et à se mélanger pour créer une décoration unique.

Acheter une œuvre d’art est un investissement, cette fois garanti par la renommée de l’éditeur, la maison Daum.

Acheter une pièce vintage préserve les ressources de notre planète terre.

Additional information
Weight 4,5 kg
Dimensions 10 × 13 × 58 cm
Créateur

Editeur

Matières

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À propos

Dominique de Paillerets est passionné d’objets et d’art. Il aime particulièrement associer le mobilier des années 70 avec des objets du 18ème siècle, dans l’esprit de Henri Samuel.

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