Description

Ce que j’aime

J’aime cette table basse pour la beauté des matériaux employés, typiques à la fois des années 1970 et du travail de Lodovico Acerbis : ce bois laqué noir qui dévoile son grain, cet acier qui joue avec le verre fumé. Il y a là un raffinement extrême, comme seule pouvait en créer le design italien haut de gamme de cette époque !

D’autre part le dessin de cette table est une merveille, comparable à une structure : les deux cylindres séparés par ce motif de navette, flottant entre les plateaux supérieurs et inférieurs sont une merveille de volumes géométriques typiques des sculptures des années 1970 !

Enfin, j’aime le côté polyvalent de cette table basse : en pivotant le plateau de verre fumé, les deux cylindres se transforment en bar, très astucieux, avec ces tablettes à mi-hauteur pou ry ranger des verres et ces plateaux de plastique blanc, lavables, accueillant les bouteilles !

Bref, je suis particulièrement admiratif de l’inventivité et du souci de chaque détail montrés par Lodovico Acerbis, et réalisés par la maison Acerbis !

Technique

Lodovico Acerbis pour Acerbis

Table basse rectangulaire formant bar, composée d’un piétement rectangulaire en placage de pin laqué noir à deux bandes latérales et deux arêtes en acier, sur lequel sont posés deux cylindres séparés par un élément de section navette en acier ; au-dessus, un plateau en verre fumé à coins arrondis pivote pour dévoiler les deux cavités formées par les deux cylindres, accueillant une tablette en demi-cercle à mi-hauteur pour les verres, et un plateau rond en plastique blanc pour les bouteilles.

Vers 1970.

Rayures et un infime choc sans perte de matière à un angle du plateau de verre, usures légères dûes à l’usage.

Dimensions et poids

Hauteur : 39 cm- Largeur : 100 cm- Profondeur : 50 cm

Poids : 40 kg

Mix & Match

Cette table basse formant bar est effectivement très typée des années 1970 mais relève de la haute décoration par le raffinement de son dessin et par la qualité de ses matériaux : étant plus qu’un meuble, plutôt une sculpture, de ce fait, elle peut tout à fait s’intégrer dans un salon aux meubles anciens sophistiqués mais saura vivre avec les créations de son temps comme du temps présent !

Si on utilise à ses côtés la paire de chauffeuses en métal laqué blanc et la banquette Sling de Bruce Hannah et Andrew Morrison pour Knoll, leur revêtement orange se reflétera dans les parois rondes et plates en acier de cette table-bar ! Cette table sculpture jouera merveilleusement bien avec notre paire de fauteuils G10 de Pierre Guariche recouverts de laine bleu paon ou de notre ensemble formé du fauteuil G10 de Pierre Guariche et du tabouret Troïka dessiné par Paul Geoffroy, recouverts de bouclette Bisson Bruneel blanche ! les lignes très tendues du dessin de ces sièges mettront en valeur les volumes de la table de Lodovico Acerbis !

Aux murs, on a l’embarras du choix : les roses et brun du diptyque de Charles Piquois apporteront leur poésie à l’ensemble de la pièce ; alors que les coloris très francs de la Composition d’Edgard Pillet ou bien les aplats de la tapisserie Rêve d’enfant de Daniel de Linière, renforceront le côté sculpture de notre table-bar.

On peut aussi faire côtoyer avec succès l’acier de notre table, le zinc et le plomb de la sculpture monumentale Colonnes-1966 de Guillaume Leunens : deux créations réussies, avec des univers géométriques tout de beauté !