Description

Ce que j’aime

J’aime cette lampe car elle joint deux aspects archétypaux des créations des années 1970 :

-l’utilisation du métal chromé, dessinant un élégant triangle aux pans incurvés ;

-l’utilisation de la technique de « lave », qui permet à des paillettes de se déplacer dans un liquide, chauffé à cet effet.

Ici, la qualité de la fabrication est attestée par la grandeur de l’ampoule de verre ovoïde, dont les rotondités sont mises en valeur par la forme concave donnée aux trois pans, ampoule scellée par du verre ; j’aime spécialement la couleur ambre du liquide, qui, avec les paillons dorés en mouvement, donne un aspect très chaleureux à notre grande lampe.

Parfois les lampes à lave ne présentent que les paillettes ou les bulles d’air en mouvement ; notre lampe est beaucoup plus sophistiquée en la mariant à un pied métallique, d’une grande élégance.

J’aime aussi beaucoup la présence de l’abat-jour d’origine, malgré le petit manque de papier intérieur.

Technique

Lampe de table en métal chromé, la base formée d’une feuille de métal pliée en trois et emboutie ayant une section en triangle à pans incurvés, accueillant une ampoule ovoïde en verre scellée contenant un liquide ambré à paillettes or ; une ampoule spécifique sous l’ampoule chauffe le liquide et les paillettes qui se déplacent dès lors. Cette base est surmontée d’un col en métal brossé supportant la douille d’origine. Abat-jour cylindrique d’origine en fibres écru à deux bandeaux métalliques.

Vers 1970.

Une deuxième ampoule « lave » est fournie.

Une ouverture dans le bas du pied fixait autrefois l’ampoule lave. Petit manque de papier à l’intérieur de l’abat-jour.

Electrification refaite par un professionnel ; la douille d’origine a été conservée pour soutenir l’abat-jour.

Dimensions et poids

Pied : Hauteur : 45 cm- Largeur : 21 cm- Profondeur : 21 cm

Abat-jour : Hauteur : 42,5 cm- Diamètre : 40 cm

Dimensions totales : Hauteur : 86 cm- Diamètre : 40 cm

Poids : kg

Mix & Match

Cette lampe spectaculaire est à la fois très typique des années 1970 et novatrice ; dans le même temps, la qualité de ses matériaux et la simplicité de son design lui permettent de cohabiter avec la plupart des meubles, tableaux ou objets !

Ainsi, ses paillettes et le liquide ambre réchaufferont tous les bois : évidemment le noyer du grand bureau en noyer et chrome de la Banque de France des années 1960 ; mais aussi, l’acajou du buffet « Oeils » de Joseph-André Motte. Bien entendu, elle donnera du peps à l’acajou plus sombre de notre méridienne vers 1830, chaque élément profitant de l’élégance de l’autre !

Bien sûr, la palette de notre grande lampe fera merveille avec la bouclette écrue du fauteuil G10 de Pierre Guariche associé à l’ottoman « Troïka » de Paul Geoffroy, s’associera avec le marron et le beige de la tapisserie « Composicion metallica » d’Enrique Broglia, ou mieux, car complètement contemporaine, avec la tapisserie en peau de cheval « Papillon de nuit-1976 de Pierre Skékely !

La présence de métal dans les deux cas permet de l’associer avec la table-bar de Lodovico Acerbis, mais aussi avec la paire de fauteuils en altuglas fumé et métal chromé de chez Appelbaum-Paris.

L’attention donnée à l’élégance des lignes de notre lampe rappelle celle donnée par Sonja Wasseur à sa paire de fauteuils Grass Hopper, si modernistes !

Enfin, aux murs, soit on choisira la tapisserie 1960 de Daniel de Linière, « Nuit d’Espagne », pour son fond beige , ou bien des œuvres très abstraites : pourquoi pas la « Composition 1971 » de Lenine de Lima Medeiros, ou la « Composition- 1950/51 » d’Edgard Pillet : l’accord sera plus tonique mais également très élégant.