Description

Ce que j’aime

J’aime ce mobile d’applique, car il est constitué de 20 plaques en très fin grès, toutes différentes, tant par leur forme, qui sont des variations autour du carré, mais chacune avec soit un angle arrondi, ou deux, un côté courbe, un coin en redans, ou tout simplement carré ! Cela crée un rythme extrêmement intéressant, une fausse répétition, une broderie sur le même thème, magnifiquement maîtrisée !

D’autre part, chaque élément porte un décor divers, à motifs de cercles, cercles excentrés, stries, hexagone, et surtout des cavités rondes, éventuellement répétées : tout cela exécuté à la main ou à l’aide d’emporte-pièce pour les cavités : on voit la trace de l’outil qui court à la surface de la terre, à d’autres endroits, on a sans doute affaire à des empreintes !!!

Dans tous les cas, ce ne sont pas des moulages, car l’arrière est plat.

Enfin, il y a cette gamme de couleurs : courant du beige au sable, du brun au céladon, avec une impression d’ensemble mordorée : c’est une palette extrêmement douce, très raffinée…

Dans un espace restreint, nous pouvons faire voyager notre esprit de tuile en tuile, à la fois en profondeur et en surface !

Il s’agit d’une véritable œuvre d’art, d’un tableau qui prend sa place et saura dialoguer avec vos autres œuvres !

Technique

Mobile d’applique formé de 20 plaques en grès sur une base carrée adaptée à chaque carreau, à riche décor en relief de stries, cercles, étoiles, trous ronds, dans une gamme beige-sable-mordorée.

Ces 20 fines plaques sont réunies par des anneaux métalliques et retenues par une barre de bois exotique aux angles arrondis.

Vers 1960- 1970.

Deux petits manques et un fêle de cuisson.

Dimensions et poids

Hauteur : 60 cm- Largeur : 69 cm- Profondeur : 1,5 cm

Poids : 2 kg

Mix & Match

Cette intéressante d’un céramiste vraisemblablement scandinave si l’on en juge par la forme et le bois exotique utilisé pour la barre de support est une œuvre d’art qui illumine de sa présence un mur. La belle recherche des formes de chaque carreau et leur assemblage, leur décor à chaque fois différent, à la gamme de couleurs raffinée, lui permet de s’épanouir pleinement, comme tout tableau abstrait.

Bien sûr, l’on aimera le confronter à d’autres œuvres céramiques de la même période : l’associer avec la lampe de parquet de Dijsktra, elle-même néerlandaise, au riche émail céladon serait judicieux : mais on peut le confronter au rare vase de Jean de Lespinasse au décor asymétrique, également en céramique !

Aux murs, j’aimerais le faire dialoguer avec l’intéressant tableau « Viffer 1969 » de Guillaume Leunens, au très curieux travail de métal fusionné, patiné et au motif plus géométrique !

Pour un jeu de gamme colorée incluant du mordoré, j’envisagerais la grande tapisserie d’Enrique Broglia « Composicin metallica », ou bien la petite tapisserie de Daniel de Linière, « Nuit d’Espagne », aux petits motifs sur fond beige si typiques des années 1960 !

EN ce qui concerne les meubles, ce sont les créations de Pierre Guariche, dont les sympathiques fauteuils G10, en bleu ou blanc cassé : leurs lignes pures, comme celles de la table basse sculpture de Lodovico Acerbis laisseront leur place à la poésie de notre mobile !