Description

Ce que j’aime

J’aime ce tableau suffisamment important par la taille pour accueillir ce grand motif décentré en rectangle arrondi bleu, animé de variations sur le cercle et le demi- cercle en verre, bleu et son centre jaune soleil. Les éléments sont tous différents, mais l’artiste a abouti à une sorte de mantra, d’équilibre dynamique, avec cette énergie incroyable concentrée dans ce centre soleil jaune fort. On est là devant une belle œuvre de pure abstraction géométrique : de plus il est exactement daté 1971 et réalisé à Milan, comme l’atteste la mention au dos.

Delima Medeiros a peint ce tableau lors de la grande période de l’abstraction géométrique : on pense bien sûr aux travaux d’Edgard Pillet, André Bloc, Jean Dewasne mais aussi Vasarrely : notre artiste appartient à ce courant très fort qui traverse l’avant-garde et qui est représenté en France par de grandes galeries, dont celle de Denise René.

J’aime le fait que, comme dans les grandes réussites de l’abstraction lyrique, en regardant longtemps cette œuvre, on soit tout d’abord énergisé par la couleur, avant d’être apaisé par l’harmonie sous-jacente de la composition.

Technique

Lenine DELIMA MEDEIROS (1935-2002)

Abstraction géométrique, Milano 1971

Huile sur toile signée en bas au centre, contresignée, située et datée au dos, numérotée 00371

80 x 60 cm

Dimensions et poids

Hauteur : 80 cm- Largeur : 60 cm- Profondeur : cm

Poids : 1 kg

Mix & Match

Ce tableau est un concentré d’énergie et de couleur : il illuminera tous les intérieurs, fussent-ils meublés de meubles anciens ! Son étonnant dynamisme coloré et sa palette si vive s’accorderont aussi avec le mobilier conçu depuis les années 1930 jusqu’à nos jours.

Bien sûr, il éclairera le grand bureau de la Banque de France de ses bleu, vert et jaune, il jouera avec le bleu paon de nos fauteuils G10 de Pierre Guariche ; son vert plus vif s’associera volontiers avec le vert des fauteuils Adirondacks revisités par Philippe Parent. Mais il saura aussi côtoyer le blanc virginal du salon Orsay de Gae Aulenti, réveiller par des reflets colorés le mobilier métallique telle la table-bar de Lodovico Acerbis, la table basse Cylindres italienne en métal chromé, ou jouer avec le décor abstrait plus lyrique de notre table de Julien de Covemaeker !

Enfin il se reflétera dans le verre et le miroir de notre grande table de salle à manger éditée par Gallotti&Radice, et la série des quatre chauffeuses des années 1980 en bois thermoformé et teinté violine contribueront à une atmosphère colorée et ludique.

Enfin, bien sûr, on peut aux murs le faire dialoguer avec la Composition d’Edgard Pillet, membre de la même école, avec la grande tapisserie aux aplats colorés, Nuit d’Espagne de Daniel de LINERE, également vers 1970 !

D’autre part, il jouera les oppositions de façon constructive avec nos deux œuvres de Guillaume Leunens : le tableau « Viffer- Vipère -1969 » ou la sculpture monumentale « Colonnes-1966 », fondées sur le travail du métal et de sa matité.